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les cachots et l'autre hors de France; nous ignorions complètement qu'un récit aussi grossièrement mensonger eût jamais été inventé et publié, nous, ne comprenons même pas ce qui a pu doriner lieu . à une telle fable. M. d'Epinay n'a jamais reçu les soins de Rousseau. Il n'y a qu'à lire les Confessions pour s'assurer que M. de Linant fut le seul précepteur de M. d'Epinay. En entrant dans le monde, il fut conseiller au Parlement de Pau, puis il devint mousquetaire et ensuite officier de dragons. Toute sa vie s'est passée honorablement au milieu d'une famille nombreuse très répandue dans le monde. Les témoins d'une conduite sans reproches ne manquent pas ; leur étonnement d'une telle absurdité a été grand. Il faut le désordre des temps de la Révolution, l'oubli complet de tous les souvenirs de la société et des convenances-que doit s'imposer un écrivain pour s'expliquer comment une aussi infâme.calomnie a pu échapper, à la plume de M. Richer-Serisy, qui, au reste, a laissé, dit-on, d'honorables souvenirs.
« Agréez, Monsieur, l'assurance de ma considération distinguée.
. « De La Live d'Epinay. »
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